Programmes
Paris – Ile de France
bagneux
Dimanche 20 octobre 2024
Reporté aux journées 2025
à 14 heures: le cimetière parisien de Bagneux, ses monuments comméoratifs et ses sépultures collectives juives.A l’occasion des Journées Européennes de la Culture et du Patrimoine Juif, la Fédération des Sociétés Juives de France propose, pour la seconde année, une visite guidée du patrimoine juif des divisions israélites du cimetière parisien de Bagneux, les monuments commémoratifs, l’histoire des sociétés mutualistes et leurs caveaux collectifs, ainsi que certaines sépultures à l’architecture particulière.
Paris
Du 15 octobre au 16 décembre 2024
La Commission Nationale Culture du B’nai Brith – France et la loge Jacob Kaplan proposent :
Mardi 15 octobre 2024
De 19 à 22 heures
Mairie du 16ème arrondissement 71 avenue Henri Martin
Conférence sur des familles françaises à la mairie du 16ème arrondissement
• Une famille alsacienne par Jean-Marc Israël
• Une famille marocaine par André El krief
• Une famille algérienne : les Aboulker par Geneviève Levy-Harrrous
Mardi 12 novembre 2024
A 19h30
Mairie du 16ème arrondissement 71 avenue Henri Martin
Témoignage sur une famille dans la tourmente de la Shoah
Arlette Testyler « j’avais 9 ans »
Jeudi 14 novembre 2024
De 14h30 à 17 heures
Visite guidée par Danielle Malka Rendez-vous au métro Richelieu Drouot
Familles de mécènes : le 9ème arrondissement de Paris, un nouveau foyer des grandes familles juives au 19ème siècle
Jeudi 21 novembre 2024
De 15h30 à 17h30
Atelier de la sculptrice Chana Orloff, 7bis Villa Seurat Paris 14ème
Visite guidée & accueil par la famille de Chana Orloff (son petit-fils). Conférence de William Ouaki sur son livre : Les Larmes de la Villa Seurat »
Lundi 25 novembre 2024
De 14h30 à 16h30
Grande Synagogue de Paris, 44 rue de la Victoire 75009 Paris
Visite guidée de la Grande Synagogue de la Victoire suivie d’une collation
Lundi 16 décembre 2024
De 19 h à 22 heures
Mairie du 17ème arrondissement, 16-20 rue des Batignolles
Familles et patrimoine culturel juif en France : conférence de Charles Szlakmann sur les lieux de mémoire
Exposition de la Bibliothèque National d’Israël sur la Famille
PAF de 15 € par personne par évènement payable sur place. Réservations obligatoires à envoyer à claire.rubinstein@gmail.com
Dimanche 15 septembre 2024
71 rue du Temple 75003 Paris
Femmes !
Artistes, réalisatrices, écrivaines et essayistes
Les femmes sont à l’honneur au mahJ à l’occasion des Journées européennes de la culture juive. En écho à l’accrochage « Nouvelles venues » qui permet de découvrir trois femmes artistes du XXe siècle, Charlotte Henschel, Georgette Meyer et Sonia Steinsapir, le musée invite à une célébration des femmes, des personnalités juives engagées, des femmes qui comptent dans le domaine des arts, de la littérature, de la pensée et de l’histoire.
Un programme riche en surprises pour toute la famille : le salon du livre avec une trentaine d’auteurs en dédicace, des rencontres dans les salles autour de la place des femmes dans le judaïsme, des ateliers en famille inspirés par l’œuvre brodée de Georgette Meyer, une projection et un grand entretien avec Yaël Abecassis à l’auditorium, des rencontres généalogiques et la traditionnelle braderie de livres.
de 10h à 19h
Programme
10h-18h Librairie
> Accès libre
Pour cette journée, la librairie présente une sélection d’ouvrages en lien avec la thématique des femmes.
Collection permanente et accrochage « Nouvelles venues »
> Accès libre
Exposition Jérôme Zonder. C’est un petit chemin
> Galerie contemporaine. Accès libre
André Steiner. Le corps entre désir et dépassement
> Foyer de l’auditorium. Accès libre
10h30-12h30 – Atelier famille
Histoires contées, histoires brodées
> Payant, réservation sur mahj.org
Enfants à partir de 5 ans accompagnés d’au moins un adulte Grands et petits découvrent l’atmosphère d’un atelier de tailleur, avant de partir à la recherche de tissus soyeux et d’étoffes précieuses dans la collection du musée. Inspirée par les appliqués de Georgette Meyer, chaque famille compose ensuite un récit textile à l’aide de divers matériaux. On coud, on colle et on dessine sa vie !
11h-12h30
Visite guidée – Femmes juives
> Cour d’honneur, point accueil. Gratuit. Inscription sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité Par Raphaëlle Laufer-Krygier, conférencière du mahJ
Qu’apprenaient les petites filles juives pendant que leurs frères étudiaient le Talmud ? Existe-t-il des héroïnes juives ? Une visite qui aborde le rôle traditionnel des femmes juives au travers des siècles et la destinée particulière de certaines d’entre elles, bien loin des sentiers battus et des idées reçues !
12h-18h
Braderie de livres
> Cour d’honneur. Accès libre
Des centaines d’ouvrages d’occasion à petits prix sur tous les aspects des cultures juives.
13h30-14h et 16h-16h30
Rencontre dans les salles
Judaïsmes au féminin
> Cour d’honneur, point accueil. Gratuit. Inscription sur place le jour même, 15 minutes avant le
début de l’activité
Avec Claire Decomps, conservatrice en chef des collections historiques et des judaica au mahJ Cette rencontre autour de la place des femmes dans le judaïsme est l’occasion de découvrir quelques objets sortis spécialement des réserves du musée.
12h à 18h
Dominique Friedman, Président des JECPJ Paris-Ile-de-France, présentera dans le vestibule toute la diversité du programme des Journées Européennes de la Culture juive, organisées à partir du premier dimanche de septembre et poursuivies durant les premières semaines d’automne, en France et en Europe.
14h-18h30
Salon du livre
> Cour d’honneur. Accès libre
Plusieurs dizaines de romancières, d’auteures jeunesse, d’essayistes, de philosophes, des personnalités féminines juives majeures et des spécialistes de femmes qui ont marqué l’histoire et l’art dédicacent leurs ouvrages.
14h-16h (retrouvez la liste complète ici)
14h-14h30, 14h30-15h, 15h-15h30, 15h30-16h
Rencontres généalogiques
> Cour d’honneur, point accueil. Gratuit. Inscription sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité Animées par le Cercle de généalogie juive
Cet atelier de vingt minutes est une initiation destinée à toute personne souhaitant commencer une recherche généalogique. Les intervenants, chacun spécialiste d’une aire culturelle (Maghreb, Europe de l’Est…), présentent les méthodes et les outils informatiques adaptés à chaque cas.
14h30-15h30 et 15h30-16h30
Ateliers famille
Tableaux textiles, tableaux tactiles
> Cour d’honneur, point accueil. Gratuit. Inscription sur place le jour même, 15 minutes avant le début de l’activité Enfants à partir de 4 ans accompagnés d’au moins un adulte
Après avoir découvert les œuvres de tissu de Georgette Meyer dans le musée, les enfants créent leurs propres tableaux textiles. Rubans, tissus soyeux, velours et étoffes, autant de matériaux chatoyants à toucher et coller.
15h Grand entretien – Yaël Abecassis
> Auditorium. Payant, réservation sur mahj.org
17h Projection – Raymonde El Bidaouia
> Auditorium. Payant, réservation sur mahj.org
Documentaire, Israël, 2020, 77 min, vostf. En présence de Yaël Abecassis (retrouvez le synopsis ici)
De 12h à 18h
Le mahJ café s’installe dans la cour d’honneur
Aux manettes, Houmous Jo vous propose ses délicieuses spécialités méditerranéennes, salades, petits plats, pâtisseries, thé et rafraîchissements !
Du 19 septembre au 3 octobre 2024
La galerie Saphir présente à Paris dans sa galerie du Marais pour les Journées Européennes de la Culture Juive, la première rétrospective de l’artiste espagnole Elisabeth Ollé Curiel du 19 septembre au 3 octobre 2024, à l’occasion de la sortie de la monographie qui lui est consacrée, La beauté voyageuse, écrite par l’historienne de l’art Delphine Durand.
Elisabeth Ollé Curiel est une artiste singulière plongée dans l’exaltation des formes.De par ses origines, elle nourrit son œuvre de références vénézuéliennes, de symboles amérindiens, mêlant les cultures sépharades et européennes. Libérant les frontières pour dépasser l’exil et les identités blessées. La famille d’Élisabeth Olle Curiel s’enracine au sein des Antilles néerlandaises, ces îles -sous-le-vent qui furent accueillantes aux Juifs chassés d’Espagne en 1492. A Willemstad, capitale de Curaçao se développe la plus grande communauté du Nouveau Monde. C’est là que tout commence avec Elias Curiel (1863-1928) consul d’Espagne, banquier, cousin du grand poète du Venezuy Elias David Curiel.
Une lignée où s’illustre le philanthrope Morris Elias Curiel (1920-2007), bienfaiteur du musée sépharade de Caracas et de l’université de Tel Aviv. L’artiste, sortie des migrations et des brassages caribéens, atteint dans son art le ressort d’une résilience magnifique. « L’.amour est à réinventer » écrivait Rimbaud.
Elisabeth Ollé Curiel réinvente aussi la peinture dans sa promesse d’enchantement et de sublimation.
Le vernissage de l’exposition sera le jeudi 19 septembre de 18 à 21 heures en présence de l’historienne de l’art Delphine Durand
Galerie SAPHIR
69 rue du Temple 75003 Paris Tous les jours de 13h à 19h00 contact@galeriesaphir.com Tél. : 01 42 72 61 19 www.galeriesaphir.com
Samedi 21 septembre 2024
17h – 18h30 Histoires de famille : les Singer vus par les Niborski (en yiddish et français, en présentiel et sur Zoom)
La famille Singer (de Bilgoray, Pologne) a donné à la littérature yiddish trois grandes figures : Esther Kreitman (1891-1954), Israël Joshua Singer (1893-1944) et Isaac Bashevis Singer (1904-1991). De leur vivant, la gloire s’est montrée avare à l’égard de l’aînée, généreuse envers le second et prodigue pour le cadet, qui a reçu le Prix Nobel en 1978. La posterité tend à rendre un jugement plus mesuré.
Entre eux, comme dans toute fratrie, se sont tissés des liens complexes d’amour et de rejet, d’admiration et de jalousie. La famille Niborski, quant à elle – trois générations de yiddishistes, pour la plupart des enseignants de la langue – se compose pour l’essentiel de lecteurs, ce qui génère moins de tensions. Ils s’emploieront à faire entendre les Singer et même à les faire dialoguer entre eux par textes interposés.
Lectures en yiddish et en français par Miriam Trinh, Ethel Niborski Trinh, Léopold Niborski de Milleret, Velvl, Eliezer et Yitskhok Niborski.
Tarif : 12 €. Adhérents : 7 €*. Réservation obligatoire ICI
*Adhérez à la Maison de la culture yiddish pour la saison 2024-2025 et découvrez le code promotionnel qui vous donnera accès au tarif réduit sur vos réservations.
Maison de la culture yiddish
29, rue du Château-d’eau
75010 Paris
tableau de Hazel Karr.
Du 24 septembre au 3 novembre 2024
Une comédie poétique et singulière écrite par Renaud et Barbara Tissier, frère et sœur dans la vie.
Ils se sont inspirés de l’histoire de leur famille pour faire danser les souvenirs et la tradition, un soir de fête, dans un joyeux œcuménisme théâtral.
Il y est question d’anecdotes familiales, de déracinement et de transmission, quand la petite histoire vient bousculer la grande.
Un musicien et deux comédiennes sont sur scène pour incarner tous les personnages.
Le spectacle se joue au Théâtre de la Reine Blanche, 2 bis. passage Ruelle, 75018, Paris.
Mardi 24 septembre à 19h00
Dimanche 29 septembre à 16h00
Mardi 01 octobre à 19h00
Dimanche 06 octobre à 16h00
Dimanche 13 octobre à 16h00
Mardi 15 octobre à 19h00
Dimanche 20 octobre à 16H00
Mardi 22 octobre à19H00
Dimanche 27 Octobre à 16h00
Mardi 29 Octobre à 19h00
Dimanche 3 Novembre à 16h00
Lundi 14 octobre 2024
à 19h30: le FARBAND, en partenariat avec ANIMA, conférence musicale avec Mirélè Rozen et Didier Lapostre :
Quand la généalogie dévoile des origines insoupçonnées : destins croisés de deux familles juives
Mirélè Rozen et Didier Lapostre ont en commun d’avoir tous deux levé le voile sur leurs ascendances juives, ignorées par leurs propres familles.
Mirélè, après s’être prise de passion pour les chants et la langue yiddish, retrouve des lettres de son arrière-grand-père, datées de la fin du 19ème siècle, évoquant sa judéité et son
amour pour une femme catholique.
Didier, historien, découvre que ses aïeuls étaient des colporteurs juifs lorrains, alors que la légende familiale évoquait une princesse russe dépouillée de ses biens.
Tous deux nous révèleront les destins de ces familles juives, dans un échange entremêlé de chants en yiddish et en français interprétés par Mirélè Rozen, ainsi que leurs ouvrages publiés aux éditions Anima & Cie : « Les petits secrets d’Antoinette-Alice Daltroff » de Didier Lapostre et Chantal Panagopoulos et « Rose en ciel », livre-CD de Mirélè Rozen.
La soirée débutera par une collation servie à table.
PAF : 20 € Inscriptions et réservations sur le site du FARBAND www.farband.org Mail : secretariat@farband.org
FARBAND
5 rue des Messageries
75010 PARIS
Mardi 6 novembre 2024
à 18h Rencontre littéraire à la Bibliothèque Octavio Paz de l’Institut Cervantès de Paris 11 avenue Marceau 75008 Paris.
La rencontre se prolongera autour d’un verre de l’amitié et de quelques spécialités judéo-espagnoles.
Entrée libre sur réservation à akiestamos.aals@yahoo.fr
Cette rencontre prendra la forme d’un dialogue autour du livre d’Aurélie Mossé, L’accent fantôme et autres impressions sépharades paru en mai 2023 aux Presses universitaires de Vincennes.
L’accent fantôme et autres impressions séfarades Aurélie Mosse. Presses universitaires de Vincennes 2023 Collection « Singulières migrations »
L’accent fantôme et autres impressions séfarades s’inscrit dans une lignée, une famille de textes qui font de l’absence, de la béance, du silence, le motif et le moteur de l’écriture. On pense au livre de Marcel Cohen, Sur la scène intérieure. Faits cité en bibliographie, au Dora Bruder de Modiano, aux œuvres polymorphes de Christian Boltanski et plus près de nous au livre de Rémi Matalon, Isidore n’est plus mort, consacré à ses deux grands-parents déportés.L’œuvre se dessine alors en creux, part d’un trou de mémoire assumé : « D’eux, je ne savais rien, pas même leur prénom, seulement qu’ils avaient été déportés parce que juifs, comme tant d’autres » écrit Aurélie Mosse à propos de ses arrière-grands-parents.Il y a mille façons de rompre le silence et de renouer le fil d’une filiation perdue. La plupart convoquent les forces de l’imagination, car celle-ci est aussi créatrice de mémoire. C’est ainsi que se dessine dans un même mouvement un autoportrait et celui de personnes disparues pour autant qu’elles peuvent encore vivre en nous.Pour Aurélie Mosse, ce cheminement autant sensible qu’intellectuel prend la forme d’une relecture de son travail de designer comme autant d’étapes par lesquelles elle peut se réapproprier le passé. Elle entretisse ce parcours de quelques citations d’entretiens avec son grand-père, citations d’autant plus émouvantes qu’elles apparaissent pauvres et brutes, et cependant enchâssées comme des trésors péniblement conquis sur l’oubli.Tout commence avec le motif de l’accent ou plutôt de l’accent perdu lorsqu’elle découvre au hasard d’une requête administrative que son nom s’écrit sans accent. C’est cet accent fantôme, et que l’on prononce pourtant, qui subsume sa quête des origines qui pourrait s’écrire : « Comment a-t-on pu perdre notre accent ? » Cet accent évidemment qui rapproche Mossé de Moïché, donc de la figure juive par excellente, Moïse.L’accent est tombé mais pas le questionnement. « Mais comment s’y prendre quand cette culture n’a jamais été pour moi qu’une abstraction ? Qu’est-ce que cela peut donc bien vouloir dire quand l’on est issue d’une famille assimilée dont la judaïté se résume pour ainsi dire à un nom ? »Cette question renvoie au marranisme qui est l’une des clés de lecture du livre en même temps qu’une des composantes essentielles du passé juif diasporique. LIRE PLUS
Jeudi 8 novembre 2024
Yerushe en concert « retrouvailles »
à 20h à la Péniche Anako
Les chansons collectées par la folkloriste pionnière Ruth Rubin (1906-2000) dessinent un imaginaire populaire habité de jeunes femmes rebelles, de couples clandestins, d’hommes trompés, d’ouvriers, d’artisans, de voleurs et de révolutionnaires. Le « petit peuple » de ce monde chante, berce, scande et psalmodie. Il parle à notre temps avec une actualité parfois déconcertante. La chanson le dit : « Le métier, je l’ai reçu en héritage : il ne faut certes pas voler, mais… prendre, on peut !” Prendre, mais pas voler… cela rappelle étrangement ce que s’évertuent à faire les musiciens traditionnels : Puiser dans un héritage commun, et y mettre sa pâte ! N’est-ce pas le propre d’une tradition vivante, de se voir sans cesse appropriée, réinventée, voire détournée ?
“À l’écoute du disque, il y a, dans la voix d’Eléonore Biezunski, dans ses chants yiddish exhumés d’un folklore ancien, dans ses accents joyeusement gutturaux et ses lenteurs véhémentes pour raconter le petit peuple qui pleure, qui trime ou qui prie, une expressivité aussi émouvante que réjouissante. (…)” Télérama – Anne Berthod.
Eléonore Biezunski • chant, violon Piotr Odrekhivskyy • accordéon Michel Schick • clarinettes, flûte Michel Taieb • banjo François Puyalto • contrebasse
Ouverture des portes à 19h45. Concert à 20h, jam session à 22h.
Tarif plein : 20 euros / tarif réduit : 12 euros En partenariat avec l’Association Lamed
Placement libre. La Péniche Anako possède un sympathique bar où il est possible de se restaurer avant le concert et à l’entracte.
Samedi 9 novembre 2024
CENTRE MEDEM ARBETER RING
(52 rue René Boulanger 75010 Paris)
« Elles ont tenu bon. Deux histoires familiales. Deux films documentaires pour le dire».
Projection de deux films documentaires :
* 14h00 : Alfred et Lucie Dreyfus, je t’embrasse comme je t’aime (57 mn – 2022)
Un film écrit et réalisé par Delphine Morel.
Victime d’une effroyable machination, le capitaine Dreyfus est condamné en décembre 1894 à la déportation pour haute trahison. Avant son départ au bagne, sa femme Lucie passe un pacte : vivre à tout prix, jusqu’à sa libération. Elle est soutenue dans ce combat par Mathieu Dreyfus, qualifié de « frère héroïque » par Emile Zola, qui se dévoue pendant toute l’affaire pour la réhabilitation de son cadet.
Pendant cinq années, les époux Dreyfus échangent des centaines de lettres, qui mettent des mois à parvenir à leur destinataire, mais qui sont une arme de survie pour Alfred. En violation des droits du détenu, ces lettres sont analysées, censurées, recopiées, non remises. Malgré tout, certaines finissent toujours par arriver. En s’appuyant sur des extraits de cette correspondance, le film donne la parole à Alfred et Lucie. Leurs échanges sont un vibrant témoignage, d’amour, de courage et de résistance.
Le film a obtenu le Prix du Public et celui de l’Originalité du Sujet au Festival TV de Luchon 2022 ; le Prix de la ville de Pessac au Festival du Film d’Histoire de Pessac en 2022.
Tarif : 7 € pour les adhérents Medem. 10 € pour les non adhérents
* 15h15 : collation/goûter
* 15h45 : La Résistante et l’enfant (80 mn – 2024)
Dans ce film remarquable de force et de tendresse, s’entrecroisent deux témoignages : celui d’Eva Golgevit (1912-2016), femme exceptionnelle, résistante dans la MOI sous l’occupation, et déportée à Auschwitz ; celui de Jean, son fils, qu’elle a réussi à cacher.
De sa voix restée limpide et fraîche jusque dans le grand âge, Eva évoque les années terribles, sa lutte pour la vie au camp grâce à la camaraderie et au chant yiddish. Jean raconte son enfance, ses séjours dans les familles d’accueil, et les retrouvailles si émouvantes avec sa mère à la fin de la guerre. L’amour de la musique constitue le lien indéfectible qui unit la mère et le fils, transmis comme un talisman de survie, à travers les chorales où Eva a chanté et les chœurs que Jean, violoniste et compositeur, a dirigés.
En présence de Jean Barat, réalisateur, de Jean Golgevit, violoniste, compositeur et chef de chœur et de Alain Jomy, qui a filmé les entretiens.
7 € pour les adhérents Medem. 10 € pour les non adhérents
La réservation et le paiement se feront sur le site du Centre Medem Arbeter Ring – 52 rue René Boulanger 75010 Paris – www.centre-medem.org à partir du 15 octobre.
Droits réservés pour les photos
Les 9, 10 et 11 novembre 2024
Exposition sur le thème de la famille
(auditorium du Centre Medem Arbeter Ring)
L’exposition, illustrée par de nombreux documents issus principalement des collections de la Bibliothèque Nationale d’Israël, décline l’importance de la famille dans le judaïsme au travers des thèmes suivants : famille et tradition, familles illustres, familles de cœur, parents et enfants, histoires familiales, fonder une famille, rites familiaux, familles séparées.
Grâce au travail d’Hélène Papiernik et de Désirée Mayer, JECPJ-France a réalisé une adaptation française de cette exposition qui comprend neuf panneaux en format kakemono 850 x 2000 mm
L’exposition sera présentée auparavant au public à Metz, Colmar, Mulhouse et Thann.
Centre Medem Arbeter Ring – 52 rue René Boulanger 75010 Paris – https://www.centre-medem.org
Entrée libre.
Dimanche 10 novembre 2024
à 11 heures: Promenade guidée dans le Marais avec Dominique FRIEDMAN
« Rue Vieille du Temple, histoires et anecdotes de deux familles juives polonaises liées par un mariage dans les années 50 »
Nombre limité de participants Inscriptions sur weezevent
Dimanche 24 novembre 2024
Un nom en héritage, conférence d’Alain Kaminski
à 15 heures au siège de la Fédération des Sociétés Juives de France.
« Qui pourrait encore croire que Moscovici vient de Moscou alors que le petit Moise, dans les familles était appelé Mojko. Moscovici est tout simplement le fils de Moise ». « Dérivé de Noun, le père de Josué, Yehoshoua Ben Noun nous a laissé Banon en laissant sa descendance passer par l’Espagne. Banon est devenu un grand classique ». « De Varsovie, de Cracovie ou de Poznan, les Warszawski, les Karkowski et les Poznanski sont à eux même une carte de la Pologne, incontestablement »
Alain Kaminski, auteur du livre « Un nom en héritage », nous invite à la découverte de l’histoire des patronymes juifs ashkénazes et séfarades dans cetteconférence .
La conférence sera suivie par d’une signature de son livre.
Inscriptions obligatoires auprès de la Fédération des Sociétés Juives de France Tel: 01 44 61 29 15 – Email: f.s.j.f@wanadoo.fr
70 rue de Turbigo 75003 Paris